La saga d'Hadès - Tome 01 : A game of fate

Hadès baissa les yeux sur elle en fron?ant les sourcils. Il savait qu’elle lui posait la question parce que Déméter était responsable de cette catastrophe, mais cela ne signifiait pas que les Moires n’étaient pas impliquées.

— Tous les destins sont choisis par les Moires, répondit-il. Lachésis aura sans doute accordé une durée de vie à chacun de ces mortels, qui prenait fin aujourd’hui, et Atropos aura choisi cet accident comme cause de leur mort. La tempête de ta mère a simplement été le catalyseur.

Il avait conscience que sa réponse n’était pas réconfortante. En fait, il se contentait d’expliquer la réalité du destin.

— Partons d’ici. J’ai quelque chose à te montrer.

Aujourd’hui, Déméter avait fait du mal à celle qu’il aimait, à sa déesse, à sa future femme. Et si elle pensait qu’il ne lui rendrait pas la pareille avec rage, elle se trompait.

Il l’attira contre lui et se téléporta au Temple de Sangri, au pied d’un grand escalier en marbre épargné par le gel et la neige.

— Hadès… qu’est-ce qu’on fait au temple de ma mère ?

— On visite.

— Je n’ai pas envie de le visiter, dit-elle.

— Ta mère veut nous mettre des b?tons dans les roues… commen?a-t-il en gravissant les marches, et Perséphone le suivit malgré ses scrupules. Eh bien, nous allons lui renvoyer la pareille.

— Tu comptes mettre le feu à son temple ?

— Oh chérie, répondit Hadès, je suis bien trop dépravé pour ?a.

Quand ils arrivèrent au sommet des marches, Hadès invoqua sa magie et les portes du temple s’ouvrirent brusquement. Plusieurs prêtres et prêtresses vêtus de blanc s’immobilisèrent en voyant le dieu des Morts entrer, les yeux écarquillés de peur ou de haine.

— L… Lord Hadès, dit l’un des prêtres en essayant de l’arrêter à la porte, même s’il tremblait.

— Allez-vous-en, ordonna Hadès.

— Vous ne pouvez pas entrer dans le Temple de Déméter, osa une prêtresse. C’est un lieu sacré.

Hadès l’ignora.

— Disparaissez ! répéta-t-il en rassemblant son pouvoir, sachant qu’ils le sentaient hérisser les poils de leurs bras et de leurs nuques. Ou soyez témoins et complices de la profanation de ce temple.

Ils disparurent en courant dans tous les sens et Hadès attira Perséphone à ses c?tés en fermant les portes sur eux.

Il tourna la tête vers elle.

— Laisse-moi te faire l’amour.

— Dans le temple de ma mère ? Hadès…

Il la fit taire avec un baiser, conscient qu’il suffirait à attiser le désir qui crépitait entre eux, et ce fut le cas. Perséphone se plia à sa volonté, son corps tel de l’or liquide, se moulant à lui comme ses propres spectres.

— Ma mère va être furieuse, dit-elle en reculant, à bout de souffle.

— C’est moi qui suis furieux, siffla-t-il en empoignant sa nuque tandis que son autre main descendait sur ses fesses puis sous sa cuisse, qu’il souleva sur sa hanche.

Il l’embrassa fermement et se frotta à elle pour qu’elle ait un avant-go?t du désir désespéré qu’il ressentait pour elle. Il rompit le baiser et promena sa bouche sur sa m?choire.

— Et tu n’as pas dit non, remarqua-t-il.

Il la l?cha, car il voulait qu’elle choisisse. Il lui demandait de défier directement sa mère, et si un tel comportement ne lui était pas étranger, cette fois était différente. Ils allaient baiser dans ce temple, sur un sol sacré. Déméter avait mis fin à des vies pour de tels comportements.

Or puisqu’elle avait sacrifié des vies, elle méritait de voir ?a. Elle méritait ce déshonneur.

Perséphone ne répondit rien, glissant ses mains sous la veste d’Hadès pour la lui enlever. Hadès, lui, envisagea d’utiliser sa magie pour les débarrasser de leurs vêtements plus vite, mais ils n’avaient aucune raison de se dépêcher. C’était censé être un acte de vénération, et c’est exactement ce qu’il fit, embrassant et léchant chaque centimètre de sa peau tout en s’agenouillant pour l’aider à enlever sa jupe.

Il resta à genoux devant elle pendant un long moment, la tête entre ses cuisses, titillant son clitoris enflé.

Il aimait sa fa?on de respirer, de pencher la tête d’un c?té et de l’autre pour laisser les sensations qu’il lui procurait parcourir ses veines.

Il voulait la remplir tout entière, que chaque partie d’elle lui appartienne.

Hadès se leva et la prit dans ses bras pour la porter au bout de l’allée, jusqu’à l’autel consacré à sa mère qui regorgeait de cornes d’abondance remplies de fruits et de gerbes de blé. De chaque c?té de l’autel, deux larges coupes dorées contenaient des feux dont Hadès avait senti la chaleur depuis la porte. Mais maintenant qu’il était plus près, son corps se couvrait de sueur.

Hadès s’agenouilla entre les coupes et allongea Perséphone sur le sol carrelé. Elle soutint son regard alors qu’il s’installait entre ses cuisses, le sang bouillant, pressé de la voir écarter les cuisses pour exposer sa chair douce et trempée.

Hadès en eut l’eau à la bouche et le sommet de sa verge lui sembla battre comme son c?ur, mourant d’envie d’être enfoui en elle.

Il se baissa pour lécher son sexe encore une fois avant de reculer pour la regarder dans les yeux.

— Tu mouilles pour moi, gronda-t-il d’une voix grave.

Il se sentait fou et possessif.

— Toujours, chuchota-t-elle en soutenant son regard.

— Toujours, répéta Hadès. Dès que tu me vois ?

Elle hocha la tête et il embrassa l’intérieur de son genou.

— Tu veux savoir ce que je ressens quand je te vois ?

Elle hocha à nouveau la tête.

— Quand je te vois, je ne peux pas m’empêcher de t’imaginer comme ?a. Nue. Sublime. Trempée.

Il remonta le long de sa cuisse en y déposant des baisers. Elle remua sous ses caresses, il approchait de son sexe, sans arrêter de chuchoter des vérités contre sa peau.

— Ma queue est lourde pour toi, dit-il. J’ai désespérément envie de te remplir.

— Alors pourquoi je suis si vide ?

Ses yeux brillaient comme pour le défier, et Hadès ricana avant de s’autoriser enfin à savourer sa chaleur. Son clitoris était dressé et il le prit dans sa bouche pour le sucer délicatement. Perséphone se cambra contre sa bouche et il leva les yeux pour la regarder se masser les seins et pincer ses tétons.

Putain, elle était incroyable.

Il lécha sa fente avant de plonger sa langue en elle et d’y ajouter un doigt. Son corps se contracta avant de se détendre. Il ne pouvait se retenir de la regarder. Elle était éhontée et exubérante, et son désir pour elle devint encore plus ardent, plus profond, plus puissant.

Il ajouta un autre doigt et la caressa en la léchant, continuant de la titiller jusqu’à ce qu’elle jouisse contre sa bouche et, alors qu’elle fondait sur le sol, il remonta vers sa tête en embrassant sa peau moite, jusqu’à sa bouche. Elle le go?ta aussit?t, percutant sa langue avec la sienne, tout en saisissant sa verge avec ses mains.

Suce-moi, bon sang, pensa-t-il en grognant, puis il décida de le lui demander.

— Tu veux me prendre dans ta bouche ? demanda-t-il.

— Toujours, répondit-elle en s’asseyant alors qu’il se mettait à genoux.

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