La saga d'Hadès - Tome 01 : A game of fate

— C’est bon ?

Il apparut derrière elle, sa verge pressée contre ses fesses. Il se pencha et elle tourna la tête vers lui.

— Divin.

Elle se retourna dans le petit espace qu’il lui laissait et prit de la p?te sur son doigt.

— Go?te, l’implora-t-elle.

Hadès prit sa main pour lécher la préparation, puis il referma sa bouche sur son doigt et le su?a lentement en soutenant son regard jusqu’à ce qu’il ait fini. Sa fa?on de le regarder lui arracha un grognement et il plaqua son bassin contre le sien, les yeux rivés sur sa bouche.

— Exquis, dit-il à voix basse. Mais j’ai go?té à la divinité, et il n’y a rien de meilleur.

Il essayait de décider comment poursuivre ce qu’ils avaient commencé chez Sybil quand elle lui tourna brusquement le dos. Elle posa la spatule dans le saladier et prit le plat de brownies. Il recula quand elle ouvrit le four, dont il sentit la chaleur.

— Tu étais où ? demanda-t-elle.

— J’avais du boulot, dit-il en réalisant que ce n’était pas la meilleure réponse, surtout quand elle claqua la porte du four.

Elle se tourna vers lui, le regard noir.

— Du boulot ? ? cette heure-ci ?

Ses affaires étaient toujours à cette heure-ci, c’est-à-dire à n’importe quelle heure de la nuit.

— Je conclus des marchés avec des monstres, Perséphone, dit-il. Et toi, apparemment, tu fais des g?teaux.

Sa réponse ne dut pas lui plaire, parce qu’elle ne vint pas à ses c?tés comme il le voulait. Il repensa à sa fa?on d’être dans la limousine, désespérée et excitée. Peut-être était-ce bête d’espérer qu’elle serait prête à rallumer ce même désir sauvage à son retour.

Ou peut-être avait-elle pris les choses en main et elle n’avait plus besoin de lui, mais elle paraissait moins rassasiée que fatiguée.

— Tu n’arrives pas à dormir ?

— Je n’ai pas essayé, dit-elle.

Il fron?a les sourcils et hocha la tête en direction de la bouteille.

— C’est mon whiskey ?

Hadès ne comprit pas pourquoi elle regardait la bouteille – elle savait parfaitement de quoi il parlait. Mais comme elle ne retournait pas la tête vers lui, il se dit que c’était peut-être une excuse pour ne plus avoir à le regarder.

— ?a l’était, oui, répondit-elle.

Il fit un pas vers elle et prit sa tête pour l’embrasser. Elle avait un go?t de chocolat et de whiskey, et c’était véritablement divin. Elle empoigna sa veste et l’attira contre elle, scellant leurs corps.

— J’ai envie de toi, grogna-t-il contre sa bouche.

Il glissa ses mains dans son dos jusqu’à ses fesses et les palpa d’une main pendant que l’autre cherchait son sexe chaud. Elle retint brusquement son souffle et Hadès sut qu’elle était déjà trempée. Peut-être que son désir n’avait pas cessé depuis qu’il était parti, et que quand il la pénétrerait, il la trouverait mouillée.

Putain.

Sa verge tressauta en y pensant et il eut l’impression d’être sur le point d’exploser.

Il continua de l’embrasser en la touchant, et même s’il aurait aimé la soulever sur le plan de travail pour la go?ter, il avait également conscience que tout ?a avait commencé après ce fichu jeu, et il avait besoin de clarifier certaines choses avant de continuer.

Il retira sa main d’entre ses jambes et fit rouler ses hanches contre les siennes.

— Faisons un jeu.

— Je crois que j’ai eu ma dose de jeux pour ce soir, dit-elle.

— Juste un, insista-t-il.

Il l’embrassa sur la m?choire et saisit la cuillère couverte de p?te qu’elle avait utilisée.

Elle la regarda, puis leva les yeux vers lui.

— Jamais je n’ai… murmura-t-il en étalant la p?te sur sa poitrine.

— Hadès… susurra-t-elle en tremblant contre lui.

— Chhhut.

Elle ferma la bouche d’un air frustré, il effleura ses lèvres avec la cuillère. Elle commen?ait à la lécher, mais il plaqua l’ustensile contre sa bouche, comme un doigt servant à la faire taire.

— Stop. C’est pour moi, ?a.

Elle soutint son regard et il devina en elle un mélange de doute et de curiosité. Elle ouvrit la bouche et attendit.

— Jamais je n’ai désiré quelqu’un d’autre que toi, poursuivit-il.

— Jamais ? demanda-t-elle d’un ton sceptique. Même avant de savoir que j’existais ?

— Oui.

Il avait répondu dans un sifflement. Il saisit une de ses lèvres entre ses dents. Elle avait un go?t délicieux, sucré et parfait.

Il s’appuya contre elle tandis qu’elle s’adossait au plan de travail et il promena sa bouche sur sa m?choire en chuchotant des vérités sur sa peau.

— Avant toi, je ne connaissais que la solitude, même dans une salle pleine de gens. C’était un vide aigu, froid et constant, que je désespérais de combler.

— Et maintenant ?

Elle semblait exiger une réponse, comme si elle se fichait du passé et que seul le présent l’intéressait.

Hadès sourit et poursuivit son exploration de son corps, se dirigeant vers sa poitrine.

— Maintenant, c’est toi que j’ai envie de combler, dit-il en léchant la p?te sur sa peau.

Il empoigna ses seins et titilla ses tétons à travers le tissu soyeux de sa nuisette. Elle prit cela pour une invitation à le déshabiller, mais il voulait garder le contr?le parce qu’il avait encore des questions.

Il posa de nouveau les mains sur ses fesses et l’installa sur le plan de travail, écartant ses jambes pour s’y placer.

— Parle-moi de ce soir.

Ce n’était pas une question, et il se contenta de caresser ses cuisses sous sa nuisette. Perséphone gigota sous ses mains et il imagina que s’il n’était pas entre ses jambes, elle les resserrerait pour les frotter et soulager sa souffrance.

— Je n’ai pas envie de parler de ce soir, gémit-elle, à bout de souffle.

Elle saisit sa main et la rapprocha de son sexe. S’il ne pouvait lui donner ce qu’elle désirait tout de suite, il savourerait de la taquiner jusqu’à ce qu’elle réponde à ses questions.

Il tra?a un cercle autour de sa fente et de son clitoris, mais il ne le toucha pas, même s’il le sentait durcir et enfler.

— Moi si, dit-il. Tu étais énervée.

Perséphone ne le regardait pas. Ses yeux étaient fermés et elle fron?ait les sourcils.

— Je me sens… bête.

Eh bien, c’était quelque chose, au moins, même s’il n’aimait pas qu’elle se sente ainsi.

— Jamais, dit-il en passant un bras autour de ses épaules tout en plongeant un doigt en elle. Parle-moi.

Elle planta ses ongles dans ses biceps.

— J’étais jalouse que tu aies eu autant d’expériences avec autant de partenaires avant moi, et je sais que tu n’y peux rien et que tu existes depuis longtemps… mais je…

Elle retint son souffle et referma ses cuisses sur lui, Hadès continuait d’utiliser ses doigts et son pouce pour lui procurer du plaisir, mais cela n’avait pas d’importance. Il n’avait pas besoin d’en entendre plus.

Il se pencha sur elle, effleurant sa bouche.

— J’aurais aimé t’avoir dès le début, dit-il. Mais les Moires sont cruelles.

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