La saga d'Hadès - Tome 01 : A game of fate

— Toujours, répéta Hadès, frissonnant en entendant ce mot.

Il recula sur les talons pour l’admirer pendant qu’il enlèverait sa veste et sa chemise. Il aimait la voir ainsi et il se dit qu’il en était capable, maintenant qu’ils avaient un mot de sécurité.

Les yeux habituellement si verts de Perséphone étaient noirs, elle scrutait chacun de ses gestes.

— ? quoi tu penses ? demanda-t-il.

— Je veux que tu accélères, répondit-elle, et elle écarquilla les yeux en s’entendant parler.

Elle leva les yeux vers les menottes et tira dessus avant de regarder à nouveau Hadès.

— Tu crois que je pourrais te menotter, toi aussi ?

— Si tu le souhaites, répondit-il en enlevant sa chemise pour la jeter par terre. Mais tu n’as pas besoin de cha?nes pour obtenir la vérité de moi.

— Je préfère ne pas entendre tes projets, dit Perséphone.

Hadès esquissa un sourire en coin. Il savait qu’elle voulait juste qu’il commence.

— Que veux-tu, femme ?

— De l’action, déclara-t-elle en gigotant sous lui.

Bon sang, elle était sublime et tellement tentante…

Il éclata de rire avant de l’embrasser entre les seins, puis sur chaque téton. Elle entoura sa taille avec ses jambes, frottant son bassin contre son érection.

Il aimait la voir perdre patience. Il espérait que cela signifiait que quand il arriverait entre ses cuisses, elle mouillerait tellement qu’il pourrait s’y noyer. Il rampa le long de son corps et elle ouvrit les jambes en papillon, offrant à sa bouche son sexe sublime.

Il la lécha et la su?a, et elle gémit éhontément.

— ?a. J’adore ?a, chuchota-t-elle.

Il glissa un doigt en elle et su?a son clitoris, s’arrêtant juste assez longtemps pour encourager ses paroles.

— C’est ?a, chérie. Dis-moi ce que tu sens.

— C’est trop bon. Tellement bon.

Elle parvint à le regarder avant de laisser retomber sa tête sur l’oreiller en poussant un gémissement guttural.

Quand elle jouit, elle le serra si fort qu’il sembla à Hadès qu’elle voulait l’emprisonner pour toujours entre ses cuisses. Si cela impliquait de la faire jouir ainsi pour l’éternité, rester là ne lui posait aucun problème, mais son propre désir continuait de pulser entre ses jambes.

— Tu vas où ? demanda-t-elle quand il se leva, les mains sur le bouton de son pantalon.

— Je ne vais pas loin, répondit-il en finissant de se déshabiller.

Il se tint nu devant elle, sentant son regard de braise qui enflammait sa peau et rendait sa verge et ses testicules encore plus lourds. Il avait h?te d’être en elle, et qu’elle devienne sa femme de cette manière. Même s’ils avaient déjà fait l’amour des dizaines de fois, celle-ci était différente.

— Dis-moi ce que tu penses, dit-il, curieux de savoir ce que cachait son regard br?lant.

— Que peu importe le nombre de fois que tu es en moi, je ne peux pas… ce n’est jamais assez.

Hadès remonta sur elle, plaquant son corps contre le sien, savourant la chaleur et l’énergie sauvage qui les enveloppaient.

— Je t’aime, dit-il en la regardant dans les yeux.

— Je t’aime.

Il ne se lasserait jamais d’entendre ces mots lui être retournés et, pour la première fois de la soirée, il voulait que ses mains soient libres de le toucher. Mais il attendrait.

— Tu vas bien ? demanda-t-il pour en être s?r.

— Oui, acquies?a-t-elle alors que sa voix tremblait légèrement. Je pense juste à combien je t’aime vraiment.

Hadès ne doutait pas de son amour, mais il regrettait qu’elle ne sache jamais combien cela comptait pour lui. Il l’avait attendue. Il avait désespéré qu’elle soit à lui. Il avait rêvé d’elle, et elle était désormais là, réelle, chaude, allongée sous lui.

Et maintenant, il voulait être en elle.

Il l’embrassa fougueusement et approcha sa verge de sa fente. Elle plia les jambes et planta ses talons dans ses fesses, essayant en vain de le forcer à la pénétrer plus fort et plus vite, mais il résista et se glissa lentement en elle. Il prit ses jambes sur ses épaules avant d’entamer ses allers-retours.

Il se concentra sur elle, sur sa fa?on de frémir sous lui. Elle réagissait exactement comme il l’avait espéré et il eut de plus en plus de mal à se concentrer et à maintenir le rythme.

— Tu es tellement bonne. Tu es tellement serrée, tellement trempée, dit-il en accélérant le rythme, passant d’un mouvement lent et ma?trisé à quelque chose de plus possessif et charnel.

Putain, il mourait d’envie de sentir ses mains sur lui.

— Eleftherose ton !

Il l?cha ses jambes et se pencha pour s’emparer de sa bouche dans un baiser fiévreux et maladroit. Elle plongeait ses mains dans ses cheveux, puis sur ses fesses pour les empoigner et les attirer vers elle.

— Putain !

Il se retira et s’assit sur ses talons en l’entra?nant avec lui, l’aidant à s’asseoir sur sa queue. Ils se tinrent fort l’un l’autre en bougeant tous les deux, se frottant l’un à l’autre, et il sut qu’il ne tiendrait plus très longtemps. Sa fa?on de respirer le rendait fou, comme la sensation de ses tétons contre son torse, la sensation d’elle autour de lui.

Ils se raidirent tous les deux, intensifièrent leurs mouvements à la recherche de l’extase. Quand son sexe se contracta autour de lui, Hadès jouit à son tour et une décharge électrique lui monta à la tête.

Il fut saisi d’un vertige et se laissa tomber sur le lit avec Perséphone dans les bras, leurs corps merveilleusement lourds.

La déesse se mit à rire.

— Je préfère ne pas penser que c’est ma performance qui te fait rire, dit-il.

Cela la fit rire de plus belle, mais elle finit par s’arrêter et le regarder.

— Non, répondit-elle enfin en levant la main pour caresser les traits de son visage. Tu étais parfait.

Hadès les fit rouler sur le c?té pour qu’ils soient face à face.

— Tu es tout pour moi, Perséphone, dit-il. Mon premier amour, ma femme, la première et la dernière reine des Enfers.





Chapitre XLII



Hadès





Le lendemain matin, Hadès se leva en même temps que Perséphone pour se préparer pour la journée. Il trouva étrange de faire quelque chose d’aussi routinier après la soirée qu’ils avaient passée. Hadès avait l’impression qu’ils auraient d? continuer à fêter ?a – et par ? fêter ?a ?, il entendait ? rester au lit ?. Mais il savait que c’était impossible, étant donné les circonstances.

Il se servit un verre et attendit près du feu qu’elle finisse de se préparer, car elle tenait à s’habiller à la manière des mortels.

— Tu es bien silencieuse, dit-il en buvant une gorgée de whiskey.

Perséphone s’arrêta, elle était en train d’enfiler un collant épais.

— Je pensais juste à combien c’était irréel, dit-elle. Je suis ta femme.

Hadès posa son verre sur la cheminée et s’approcha d’elle pour prendre son visage dans ses mains.

— C’est irréel, confirma-t-il.

— Tu penses à quoi, toi ?

Il envisagea de mentir, mais il préféra dire la vérité.

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