La saga d'Hadès - Tome 01 : A game of fate

Il lui sourit tendrement. C’était la seule réponse qu’il pouvait lui offrir, car dans un coin de sa tête, il voyait déjà le champ de bataille en feu et son corps gisant au milieu des flammes. Il soutint le regard de Perséphone et, quand elle grima?a, il l’embrassa en l’attirant dans ses bras. Elle était déjà chaude et elle empoigna sa verge avec ferveur.

Hadès s’appuya contre elle en gémissant. Il voulait la prendre contre la vitre, sur le bureau, sur toutes les surfaces de la pièce, et s’il lui avait promis de les cacher des regards curieux, il hésitait désormais à laisser le monde entier être témoin de leur passion.

Son désir pour Perséphone comme un brasier dans ses veines.

Il empoigna ses hanches, prêt à la soulever, mais elle le repoussa et il recula à contrec?ur.

— Laisse-moi faire, dit-elle.

Il haussa les sourcils, curieux.

— Qu’est-ce que tu veux ?

Elle le poussa sur son fauteuil. Le regard d’Hadès noircit quand elle s’appuya sur ses cuisses et s’agenouilla entre ses jambes, comme si elle s’apprêtait à prier.

? le vénérer.

Merde.

Il se crispa, instinctivement, et retint son souffle quand elle ouvrit son pantalon, cherchant son érection qui désespérait de sentir son toucher délicat, sa bouche mouillée. Elle ne dit rien en l’empoignant et le branlant, soutenant son regard de ses yeux émeraude brillant d’un désir qu’il sentit jusque dans son bas-ventre.

Il ne pouvait quitter sa bouche des yeux et il agrippa les accoudoirs de son fauteuil pour s’empêcher de prendre les rênes. Il voulait sentir sa langue sur lui, la chaleur de sa bouche l’envelopper, il voulait toucher le fond de sa gorge.

Elle dut sentir sa tourmente, car elle sourit avant de lécher son gland. Il se crispa dès qu’elle prit le contr?le et il gémit d’une voix rauque et torturée.

— Oui… chuchota-t-il. ?a. Je rêve constamment de ?a.

Il aimait qu’elle conserve le contr?le, car lui n’en avait aucun. Sa seule pensée concernait les sensations de sa verge dans la bouche chaude et humide de Perséphone, le plaisir qui vibrait en lui, son corps qui pulsait presque douloureusement.

Il ne savait pas ce qu’il aimait le plus, les sensations qu’elle lui procurait ou la voir le vénérer de fa?on si intime.

Elle était spectaculaire.

Il se for?a à respirer malgré le plaisir qu’il prenait, curieux de voir jusqu’où elle le laisserait aller.

— Lord Hadès.

Ivy se tenait dans l’embrasure de la porte. Elle paraissait surprise et Hadès pensa qu’elle avait compris ce qui se passait entre ses jambes, mais elle resta plut?t que de partir, ce qui l’aga?a encore plus.

Il lui était impossible de se concentrer sur autre chose que Perséphone, car elle ne s’était pas arrêtée. Elle le su?ait délicatement tout en continuant de le branler et de jouer avec ses testicules.

Dieux.

Putain.

Il se for?a à reprendre un peu le contr?le et agrippa ses cheveux. Elle semblait vouloir le défier. Parviendrait-il à se contenir en présence d’Ivy alors qu’elle faisait tout son possible pour le faire jouir ?

— Pourquoi êtes-vous assis ? demanda Ivy.

— Je travaille, gronda-t-il.

D’ailleurs, il ne venait jamais dans cette pièce. Cela faisait des années qu’il n’avait pas passé autant de temps ici, et cela avait tout à voir avec sa nouvelle locataire, qui était installée entre ses cuisses.

— Il n’y a rien sur votre bureau, remarqua Ivy.

— ?a… arrive, déclara-t-il avec moins de ma?trise qu’il l’aurait voulu.

Car la pression s’accumulait à la base de sa verge.

Ivy resta impassible.

— D’accord, eh bien, quand vous aurez un instant…

— Dégage, Ivy ! aboya-t-il soudain.

La Dryade se tut et écarquilla les yeux, mais au lieu de partir, elle se figea.

— Maintenant ! gronda-t-il.

Elle s’enfuit d’un pas rapide et Hadès saisit la nuque de Perséphone. Quand elle leva les yeux vers lui, une bouffée de chaleur parcourut tout son corps. Regarder la femme qu’il aimait prendre sa verge enflée dans sa bouche était l’une des expériences les plus érotiques de sa vie.

— Prends-moi tout entier.

Elle hocha la tête et glissa ses mains sous ses cuisses en ouvrant plus grand la bouche, Hadès recula pour soulever le bassin.

— Oui, siffla-t-il. Comme ?a.

Il poursuivit ses va-et-vient, lentement, sentant Perséphone déglutir et respirer malgré sa verge, et quand il éjacula, elle avala tout.

Elle posa la tête sur ses cuisses et il caressa ses cheveux. Le corps d’Hadès était léger, presque en apesanteur.

— Tu vas bien ? demanda-t-il.

— Oui, répondit-elle à voix basse. Je suis fatiguée.

Ses lèvres étaient mouillées et délicieusement enflées.

— Ce soir, je promets de te faire jouir aussi fort.

— Dans ta bouche ou sur ta queue ?

Elle avait posé la question en haussant un sourcil, et Hadès sentit sa queue tressauter.

— Les deux.

Hadès se rhabilla, car il devait bient?t partir. Il se leva et aida Perséphone à en faire de même.

— Je sais que cette journée est difficile, dit-il. Je n’ai pas envie de partir, mais je suis venu te dire que j’ai une réunion avec Zeus.

— Pourquoi ? demanda-t-elle d’un ton inquiet.

L’ambiance se tendit.

— Je crois que tu le sais, dit-il. J’espère obtenir son consentement pour notre mariage.

— Tu vas le confronter au sujet de Lara ?

— Hécate l’a déjà fait, dit-il en supposant qu’elle n’avait pas encore vu le bocal de sang que la déesse avait récolté auprès du dieu. Il devrait en avoir pour deux ans avant que ses couilles ne repoussent.

— Elle l’a… castré ?

Elle ne l’avait pas vu, apparemment.

— Oui. Et connaissant Hécate, ?a a été sanglant et douloureux.

— ? quoi sert la punition s’il peut simplement se régénérer ?

— C’est un pouvoir qui ne peut lui être retiré, hélas. Mais au moins, pendant quelque temps, Zeus posera… moins de problèmes.

Cela dit, Hadès devait admettre qu’il redoutait encore plus de le confronter, sachant que son frère ne serait pas de bonne humeur, étant donné son état actuel.

— ? moins qu’il refuse nos noces, dit Perséphone d’un ton mena?ant qui séduisit Hadès.

— En effet.

Un silence suivit et il devina qu’elle était inquiète. Il ne l’avait guère réconfortée au sujet d’Hélène, et il venait d’ajouter à son angoisse en lui parlant de Zeus, mais c’était important. Il n’avait pas d’autre choix que de jouer ce jeu.

Il appuya son front contre le sien avant de parler.

— Fais-moi confiance, chérie. Je ne laisserai personne, ni roi, ni dieu, ni mortel, m’empêcher de faire de toi ma femme.

*

* *

Hadès se téléporta au mont Olympe, à la villa dorée de son frère, qui s’élevait plus haut que toutes les autres. Au fil des années, Hadès avait pris l’habitude d’éviter la ville des dieux, même s’il y possédait également un palais. Sa réticence à passer du temps avec les Olympiens avait été interprétée par les médias comme un rejet, et les journalistes aimaient rédiger de gros titres aguicheurs qui laissaient croire qu’il avait été banni d’Olympe à cause de son humeur lugubre.

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