Il savait ce qu’il voulait, lui. Il le savait depuis le jour où il l’avait rencontrée, mais son désir ne l’avait pas préparé pour ce qu’elle fit ensuite.
Elle se pencha pour l’embrasser, une fois, effleurant à peine sa bouche. C’était un baiser chaste, et il savait qu’elle était capable de plus, il en avait fait l’expérience. Quand elle commen?a à reculer, il la suivit, saisissant sa nuque. Elle ne chercha pas à l’éviter et il l’embrassa avec fougue, déversant toute la frustration qu’elle avait accumulée en lui depuis le début.
?a, pensa-t-il. Voilà combien j’ai envie de toi.
Il rompit le baiser parce qu’il savait qu’il irait trop loin. Or, étrangement, il était encore plus difficile de la regarder, avec son regard de braise et sa bouche luisante.
— J’ai envie de toi, dit-elle.
Dionysos voulut répondre, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Il essaya à nouveau.
— Tu es s?re que tu ne t’es pas cogné la tête en tombant, tout à l’heure ?
— Je suis saine d’esprit, Dionysos, répondit-elle d’un ton agacé. Je te demande de coucher avec moi. Est-ce que tu dis que tu n’as pas envie de moi ?
— Non, s’empressa-t-il de répondre. Ce n’est pas ce que je dis du tout. Putain, Ari. Je veux juste que tu sois s?re.
Elle soutint son regard.
— Je l’ai demandé. Je le veux.
Il déglutit avec peine. Il ne savait pas pourquoi cela lui était si difficile à accepter. C’était tout ce dont il rêvait depuis qu’il l’avait rencontrée.
— Pourquoi moi ?
Elle sembla penser que la réponse était évidente, car elle fron?a les sourcils en secouant légèrement la tête.
— Parce que tu prendras soin de moi. Parce que… tu as pris soin de moi.
Dionysos ne savait pas quoi dire. Une part de lui n’en revenait pas que ?a lui arrive, peu importait combien il l’avait désirée, peu importait le nombre de fois dont il en avait rêvé, peu importait combien de fois elle l’avait excité en étant simplement… elle.
Elle se mit debout et enleva son chemisier, révélant ses superbes seins. Son pantalon suivit de près et, l’espace de quelques sublimes secondes, elle se tint complètement nue devant lui, les flammes et leurs ombres dansant sur sa peau.
La verge de Dionysos durcit et se mit à pulser.
Elle posa ses mains sur ses épaules et s’assit à cheval sur lui.
— Touche-moi, chuchota-t-elle en guidant ses mains sur ses seins.
Il lui obéit, palpant sa chair, jouant avec ses tétons jusqu’à ce qu’ils soient durs, puis il les prit dans sa bouche. Pendant tout ce temps, Ariadne se frotta à sa verge, délicatement, lentement. Chaque coup de bassin lui donna le tournis et quand il leva la bouche vers la sienne, il suivit avec sa langue le rythme donné par son corps.
— Tu es splendide, dit-il en rompant le baiser. Debout.
Il était tellement habitué à ce qu’elle le contredise qu’il s’attendait à ce qu’elle lui résiste, mais cette fois, elle lui obéit. Elle se leva et le visage de Dionysos se retrouva face à son entrejambe. Il pouvait sentir son sexe et il en eut l’eau à la bouche.
Il glissa ses mains dans son dos, puis sur ses fesses, et la regarda dans les yeux en déposant des baisers le long d’une de ses cuisses puis de l’autre. Il promena ses doigts le long de sa fente, où sa peau était douce comme de la soie, chaude, et quand il enfouit sa tête entre ses cuisses, il découvrit qu’elle était aussi sucrée et liquoreuse qu’une figue.
Le rythme de sa respiration suivit celui de sa langue et elle empoigna ses cheveux pendant qu’il se concentrait sur un point en elle et qu’elle se massait le clitoris. Il recula la tête pour voir son expression, ils ?uvraient en tandem, au même rythme, cherchant tous deux son orgasme.
Elle se contracta et empoigna ses épaules en frémissant des pieds à la tête. Dionysos la l?cha pour se lever, s’emparant de sa bouche et l’attirant fermement contre lui, prêt à sentir sa chaleur envelopper sa verge. Il la prit dans ses bras et la porta contre le mur, ne souhaitant pas la prendre sur le sol dur de la grotte.
Ce n’était pas comme ?a qu’il avait imaginé la scène, mais il n’aurait raté pour rien au monde une occasion de la conna?tre de cette manière.
Il appuya son dos contre la partie la plus lisse de la paroi et l’embrassa. Quand il recula, son regard de braise lui transper?a la poitrine. Il voulait qu’elle le regarde comme ?a chaque jour.
— Déshabille-toi, dit-elle en tirant sur son tee-shirt.
Il la reposa pour lui obéir et pendant qu’il enlevait le haut, elle s’occupa de défaire son pantalon, s’agenouillant devant lui en le lui baissant. Elle n’attendit même pas qu’il s’en débarrasse pour prendre sa verge dans sa main et la porter à sa bouche.
Dionysos poussa un grognement, s’appuyant d’une main contre le mur.
Elle se concentra sur son gland tout en le branlant, le serrant légèrement jusqu’à ce qu’il se croie sur le point d’exploser. Il la fit se relever et se jeta sur sa bouche dès qu’elle fut à nouveau dans ses bras, puis il la pressa contre le mur. Sa queue était entre ses cuisses, blottie contre sa chaleur, et son bas-ventre se noua d’excitation à l’idée de ce qui s’apprêtait à arriver.
— Tu veux que j’éjacule où ?
Ce n’était pas la question la plus romantique, mais elle était importante, et il préférait le savoir avant d’être trop perdu en elle pour réfléchir.
Elle effleura sa bouche avec la sienne en lui répondant.
— En moi.
Le meilleur moyen de décrire ce qu’il ressentit était de dire qu’il était étourdi, comme s’il n’avait jamais fait ?a. C’était le cas, c’était la première fois avec elle, et cela comptait pour lui dans des proportions qu’il n’aurait pas su expliquer.
Il parvint à la soulever suffisamment pour approcher son gland de sa fente, puis il empoigna ses fesses et elle s’empala lentement sur son sexe. Ils grognèrent tous les deux et Ariadne appuya sa tête contre le mur.
— Dieux, tu es parfaite, dit-il en s’avan?ant pour l’embrasser sur la bouche, puis sur les seins.
C’était tellement bon, et ses muscles se contractaient sur lui comme une main qui le branlait. Il ne pouvait demander plus. Il ne pouvait demander mieux.
Ariadne était tout ce qui existait, elle était le centre de son univers, et plus elle répondait à son corps, plus il se sentait puissant.
— Putain, gémit Ariadne, dont la voix vibrait avec ses coups de bassin. C’est tellement bon.
— C’est ce que tu avais imaginé ? demanda-t-il.
— Oui, souffla-t-elle en s’emparant de ses seins sous le regard émerveillé de Dionysos, qui adorait qu’elle se touche autant. Dieux, oui, oui, oui.