La saga d'Hadès - Tome 01 : A game of fate

Elle était partout sur lui – son gland dans sa gorge, sa verge dans sa bouche, la base de son érection dans sa main.

C’était tout. C’était exquis. Il avait envie de jouir, mais il avait également envie de la prendre.

Il posa ses mains sur ses joues et la fit reculer avant de la relever. Il s’empara de sa bouche dans un baiser possessif pendant qu’elle le branlait et le guidait entre ses cuisses.

— Hadès…

Il la souleva et la plaqua contre le mur avec plus de force qu’il ne le voulait, mais elle sembla s’en ficher ou ne pas le remarquer, et un cri étranglé lui échappa. Hadès grogna. Sa poitrine lui semblait opprimée et la tension augmentait en lui à chaque coup de bassin.

— Je veux te sentir jouir, dit-elle en plantant ses ongles dans ses épaules et en ondulant contre lui. Je veux sentir ton foutre en moi.

Sa peau se couvrit de sueur alors qu’il accélérait et l’empalait plus fort, encouragé par ses paroles.

— Je veux le sentir couler sur mes cuisses, gémit-elle en resserrant ses cuisses sur sa taille alors que son orgasme approchait. Je veux être tellement pleine de toi que je n’aurai plus que ton go?t en moi pendant des jours.

Elle se raidit et tous ses muscles se contractèrent tandis qu’elle jouissait. Son orgasme parut durer une éternité et son corps ne cessait de frémir. Hadès continua ses va-et-vient, la percutant de toutes ses forces, pourchassant son orgasme avec le sien. Ses testicules se crispèrent et il jouit de fa?on aussi explosive que Perséphone.

Les jambes d’Hadès tremblaient, il se décolla du mur et se téléporta dans leur chambre, où il s’agenouilla entre ses jambes pour la dévorer. Elle était enflée, chaude et trempée par leurs orgasmes, mais il savait qu’il pouvait la faire jouir à nouveau et quand il trouva ce point qui la poussait à planter ses ongles dans sa chair et à contracter ses cuisses en se cambrant, il se concentra dessus pour la faire chavirer encore une fois.

Après, il s’allongea à c?té d’elle et s’endormit pour la première fois depuis longtemps.

Quand il se réveilla, Perséphone était partie.

Il se leva et la trouva sur le balcon, face à la mer, le regard perdu sur l’horizon.

Il étudia son profil et devina qu’elle était perturbée. Il savait pourquoi. Ils avaient quitté Nouvelle Athènes en plein chaos pour se réfugier sur cette ?le, et Perséphone se sentait coupable.

— Pourquoi fronces-tu les sourcils ?

Elle sursauta et se tourna vers lui. Elle avait l’air chaude, les joues roses, les lèvres enflées par ses baisers, et son regard était possessif.

— Tu sais qu’on ne peut pas rester ici. Pas après ce qu’on a laissé derrière nous.

Il aurait aimé que sa possessivité prenne le pas sur sa culpabilité.

— Une nuit de plus, négocia-t-il.

— Et si c’est trop tard ?

C’était enfantin de sa part, de vouloir assouvir ses désirs, quand tant de menaces planaient sur eux, mais il n’avait jamais fui, auparavant. Il avait été présent pour chaque défi, même ceux qui n’étaient pas les siens. Ici, au moins, il pouvait protéger la personne qui comptait le plus pour lui.

Il marcha jusqu’à elle et prit son visage dans ses mains.

— Je ne peux pas te convaincre de rester ici ? Tu serais en sécurité, et je reviendrais chaque fois que j’aurais un instant de libre.

— Hadès, tu sais bien que je ne peux pas. Quelle reine je serais si j’abandonnais mon peuple ?

— Tu es la reine des Morts, pas celle des vivants.

Cela dit, il ne pouvait nier que c’était justement ce qu’il aimait chez elle, elle tenait à tout le monde, même ceux qui ne le méritaient pas.

Personne ne méritait Perséphone, pas même lui.

— Les vivants finissent par devenir les n?tres, Hadès. ? quoi servons-nous si nous les négligeons pendant leur vie ?

Hadès soupira et appuya son front contre le sien, presque triste.

— J’aimerais que tu sois aussi égo?ste que moi.

— Tu n’es pas égo?ste. Tu ne partirais que pour leur venir en aide.

Pour lui faire plaisir.

Il ferait n’importe quoi pour lui faire plaisir.

Il recula suffisamment la tête pour la regarder dans les yeux, puis il l’embrassa. Il comptait profiter du peu de temps qui leur restait avant leur retour. Il glissa les mains sous son peignoir, sur sa peau douce puis entre ses cuisses.

— Hadès.

Il eut du mal à déchiffrer le ton de sa voix, il ne savait pas si elle le mettait en garde ou l’invitait à continuer, mais elle ne s’éloigna pas.

— Si tu refuses de rester une autre nuit, accorde-moi au moins une autre heure.

Elle scella leur accord en passant ses bras autour de son cou et il la souleva sur la rambarde du balcon, écartant ses cuisses pour s’y installer. Sa chair paraissait enflée par leurs ébats précédents, mais elle était encore mouillée, encore affamée.

— Tu te trompes, dit-il. Je suis égo?ste.

— Juste une heure.

Il ne savait pas si elle le rappelait à Hadès, ou à elle-même.

Il ricana en prenant son érection dans sa main. Il se branla plusieurs fois et se préparait à la pénétrer à nouveau, mais l’excitation qui enflait sa verge et le faisait frémir de désir disparut dès qu’il sentit la magie d’Hermès.

— Putain !

Il fit descendre Perséphone de la rambarde au moment où le dieu apparut, à quelques pas d’eux, ne leur laissant pas la moindre intimité.

— Hermès ! grogna-t-il.

— J’adorerais me joindre à vous, merci, dit le dieu. Mais une autre fois, peut-être.

Hadès espérait que son regard communique toute la violence qu’il imaginait infliger au dieu et qui allait bien au-delà de la cicatrice qu’il portait désormais comme preuve de son serment brisé.

— Hermès, qu’est-ce qui t’est arrivé ? demanda Perséphone.

Hermès eut le mérite de ne pas plaisanter, se contentant de lui sourire tendrement.

— J’ai failli à mon serment.

— Qu’est-ce que tu veux, Hermès ? On était sur le point de revenir.

— ?a veut dire combien de temps, ? sur le point ? ?

— Hermès… commen?a Hadès.

— Zeus vous convoque tous les deux à Olympe, expliqua-t-il. Il a réuni le Conseil. Ils souhaitent discuter de votre séparation.

— Notre séparation ? répéta Perséphone, surprise. Il n’y a pas de sujet plus pressant, comme le fait que la Triade a assassiné une déesse et en a attaqué une autre ?

Il y avait clairement des sujets plus importants, mais Zeus ne pensait pas que la Triade était une menace pour les Olympiens.

Alors que la tempête de Déméter l’était, elle.

Plus elle durait et causait de morts, plus les mortels remettaient en question leur vénération des Olympiens. Or moins de fidèles entra?nait un changement de force, de pouvoir.

— Je vous dis seulement la raison que Zeus a donnée pour rassembler le Conseil, dit Hermès. ?a ne veut pas dire que d’autres sujets ne seront pas abordés.

— J’arrive bient?t, Hermès, dit Hadès.

Hermès hocha la tête et son regard déterminé s’adoucit quand il regarda Perséphone.

— ? tout de suite, Sephy, dit-il avant de dispara?tre.

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